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___.......bonn e année 2011......___
_____________ @@__@_@@@_____ je te souhaite
_____ ________@__@@_
Par lovelyfotos, le 01.01.2011
**** joyeux noël..****
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..
Par lovelyfotos, le 24.12.2010
....bonne et très heureuse soirée °°°°
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Par lovelyfotos, le 19.12.2010
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Par lovelyfotos, le 14.12.2010
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Par lovelyfotos, le 08.12.2010
· Femmes Damnées de Baudelaire par Damien Saez
· Mélancolie par Damien Saez
· Deuil d'une histoire douloureuse nourrie d'incompréhension
· Elfe démoniaque
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· Ode à pure création de l'esprit
· Blessure enfouie
· La magie des sons, démesure des songes
· Hommage à la reine de l'impermanence : la mer
· L'au-delà du sommeil
· Régénération
Date de création : 07.09.2009
Dernière mise à jour :
09.01.2010
13 articles
Angoisse quand tu me prends,
M'empêchant de respirer
Dans un étau oppressée,
Emprisonnée je me sens.
Mes poumons vides brûlent,
Mon âme incarcérée hurle,
Pour s'expurger de la peur,
Et faire taire douleur.
Quand de l'œil exorbité,
Perlent des larmes de sang,
Lacérant mes joues creusées,
Elles s'évanouissent dans temps.
L'air en moi ne rentre plus,
Suffoquant, je suis perdue,
D'un coup mon cœur s'emballe,
Me rendant soudain pâle.
Alors drôle sensation,
Pieds ne touchant plus terre,
Je tombe en arrière,
M'écroule en confusion.
Si je reste consciente
Du monde qui m'entoure,
Je sombre, course lente,
Dans nuage de bourre.
Tout me parait si lointain,
Chaque bruit est étouffé,
Les images déformées,
A travers un filtre teint.
Peut-être suis-je morte ?
De cette vie expulsée ?
N'observant que le reflet
Des sens en cohorte.
La panique m'envahie,
Pour ce que je n'ai pas dit,
Quand ma famille tant aimée,
S'impose à mes pensées.
Enfin, j'aperçois mon corps,
Froid, sous mes yeux allongé,
Sur moi un ange penché,
Me couvre de poussière d'or.
J'ai vu, Ange du bonheur,
Au fond de tes yeux rieurs,
Amour, paix, sérénité,
Irradier de pureté.
Un suc doux couleur de miel,
S'écoule dans mes veines,
Limant toutes mes peines,
M'élevant vers dieu du ciel.
Le bien-être me gagne,
Un sourire déposé,
Sur visage apaisé,
Libéré de ma hargne.
Je goûte le velouté,
De nouvelle liberté.
Mon âme mise à nue,
A l'extase parvenue.
Je quitte l'humanité,
Sous la clameur divine,
De candeur auréolée,
Bercée par chœurs matines.
Ambiance opaline,
Fusions des sons cristallins,
Devant moi se dessine,
L'infini de mon chemin.
Petit être torturé qui porte ta croix,
Témoin ensanglantée de tes fautes passées,
Du monde des ténèbres tu surgis parfois,
Mais, tu erres, perdu, aux yeux des dieux fâchés.
Les miasmes de l'enfer te collent à la peau,
Les cris des condamnés griffent tes oreilles,
Jamais, plus jamais, tu n'as entendu de mots
Couleur suave, perlés, chaleur vermeille.
Tu espères te racheter par souffrances,
Endurer ton lourd fardeau couvert d'épines,
Pénétrant insidieusement ton échine,
Te courbant sous le poids de ta repentance.
Mais c'est d'autres défis qu'il te faut relever,
Petit être torturé de l'humanité,
Si de cet exil tu veux être ramené,
Par tes pairs ou tes frèr' qui t'auraient pardonnés.
C'est bien de l'Amour dont il va être question.
Amour sain qui seul mérite absolution.
Il fleurit dans l'esprit, se diffuse au cœur
Puis explose dans l'union des corps, pur bonheur.
Tu n'y as vu jusqu'alors que plaisir de chair',
Niant l'âme, la femme, en ta partenair',
Fermant là les portes de l'extase à deux,
Ne laissant libre cours qu'à ton désir fiévreux.
Pour te racheter face aux dieux courroucés,
En être pourvoyeur d'Amour et sentiments,
Ici et à jamais tu dois te transformer.
Etoile pure, tu brilles dans firmament.
Alors, tu connaitras la véritable joie
Du plaisir partagé qui s'écoule en toi,
Né de la vraie fusion de deux êtres, lestes,
Te conduisant jusqu'à la voûte céleste.
A force de blessures,
Ecorchant ton cœur d'enfant,
C'est couvert de meurtrissures,
Que tu traverses les ans.
Emporté par les tourments,
De vies d'adultes, violents,
Tu as fui la souffrance,
En adoptant méfiance.
Un jour, ton Eden se présentera à toi.
Sous cape invisible, il apparaitra.
Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.
Sinon, déçu à jamais il s'envolera.
Il te faut pour cela garder l'esprit ouvert,
Non voir le monde de ton imaginaire,
A travers le filtre opaque de la peur,
Qui t'isole de la vie, l'amour, du bonheur.
Souvent par aveuglement,
Tu fais l'environnement,
Aussi noir, cruel, dément,
Qu'un monstre pénétrant.
Puis craignant d'être mené,
Par la puissance d'aimer,
Tu freines tes sentiments,
Liberté, passion, néant.
Un jour, ton Eden se présentera à toi.
Sous cape invisible, il apparaitra.
Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.
Sinon, déçu à jamais il s'envolera.
Il te faut apprendre à donner confiance,
Cloîtrer ton passé au fond de ta conscience,
Reconnaître la main qui peut t'être tendue,
Par amour simplement, sans retour attendu.
Sache, homme de mon cœur,
Que seules tes qualités,
A ton aura fusionnées,
Etaient voie de mon bonheur.
Et nul autre intérêt,
N'a propulsé mon âme,
Animée par la flamme,
Dans tes bras sur moi posés.
Un jour, ton Eden se présentera à toi.
Sous cape invisible, il apparaitra.
Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.
Sinon, déçu à jamais il s'envolera.
Je n'étais pas cette princesse espérée,
De tes mirages je voulais te préserver,
Mais une crevasse entre nous s'est creusée,
Glaciale, profonde, impossibl'à combler.
Par delà mes suppliques,
Maintes fois réitérées,
Tu t'es toujours refusé,
De donner la réplique.
Dans silence enfermé,
Des films imaginés,
Tu m'a couvert d'un masque,
Aux contours bien fantasques.
Si un jour ton Eden se présente à toi,
Sous cape invisible, il apparaitra.
Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.
Sinon, déçu à jamais il s'envolera.
Accorde lui patience, considération.
Ouvre en grand tes bras qu'il vienne s'y lover,
Laisse fondre glace et exploser passion,
Bloque l'esprit malin sans cesse ravivé
Qui réveille tes angoisses intérieures
T'interdisant d'aimer et lacérant ton cœur.
Quand le cœur et l'esprit,
Qui se libèrent enfin,
Font ce qu'ils ont appris,
A écrire le mot Fin.
Du fossé existant
Entre eux, elle a compris
L'ampleur, et elle sourit
Libérée des tourments.
La flamme consumée
De son cœur renaissant,
Recommence à brûler
Bercée de mille chants.
Elle sait maintenant,
Appris à ses dépens,
L'union de deux êtres
D'esprits, trop différents,
A l'aube peut-être,
Imperceptiblement,
Ouvre les fenêtres
D'un avenir aimant.
Des chants des sirènes
Seuls, nait ce miracle…
Alors à l'attention
Les oreilles prêtons.
Dires des oracles :
Gare à la haine !
A bord des navires
Sur vagues de l'ire.
Car au crépuscule,
Cède l'opercule
Qui à la conscience
Imposait confiance
Amour est chimère.
Et à sa mort, l'obscur
D'êtres blessés erre.
Pour qui n'en a cure…
Et l'indifférence
Ou le mépris dansent,
Avec chaque pensée
De l'esprit tourmenté.
Le voile des tares
Par instinct de survie,
Coiffe en fanfare
Le nouvel ennemi
Du cœur inassouvi
Qui pleure son ami.
Honorable Raison
Verrouille ces portes !
Qu'Amour propre meurtri
Pousse à l'infini
Bloquant la cohorte
Des bonheurs de saison.
Alors en la mémoire,
Les beaux souvenirs,
Y trouvent lovés
L'image Amitié.
L'homme, dans toute sa virilité,
Avait littéralement refusé,
Que sa femme libérée, ne s'enfuit
De la place, par ses soins, établie.
Jamais, elle ne l'a laissé entrer,
En profondeur, dans son jardin secret.
Ainsi, entière elle est partie,
Avec unis, dignité et esprit.
Cette négation dans la présence,
Virtuelle et spirituelle,
Très vite, s'est imposée à elle,
Dès les aurores de leur romance.
Elle ne lui a offert en prime,
Qu'une image, par lui seul, forgée
Qui en rien n'est la réalité,
Mais assurait son pouvoir de frime.
C'est ainsi que l'homme battu, se rend.
Sur elle sans pouvoir, il a compris
Ses limites, se redresse, pourfend,
Et sans appel aucun, la répudie.
N'ayant rien d'autre à lui reprocher,
Que son manque de flexibilité,
Soumission, silence, dépendance,
Il refuse la moindre défense.
Car éprise d'absolue justice,
Elle dénie l'unilatéralité.
Comme elle revient à la réalité,
Prend la parole avec délice.
Oui ! Elle l'aimait avec passion !
Mais il n'y avait aucune fusion.
Et cela, tous les deux, ils le savaient,
Mais personne n'osait se l'avouer.
La fuite par l'esprit, de son âme,
Ne laissant à son corps au petit jour,
Qu'un souvenir de cette nuit d'amour,
Fut poussée au fond d'elle par sa flamme…
Qui brillait seule, sans compagne.
L'homme, par peur de brûler ses ailes,
A refusé de se donner à elle,
Délaissant le sommet des montagnes.
Dans sa froideur pour toujours retranché,
Son personnage forgé seul présent,
Il lui a signifié d'un air absent,
Jamais ! il n'avait eu de sentiments.
Blessée au plus profond de son être,
Mais portée par son âme violemment,
Fière, elle a sourit sans paraître,
Et Jamais plus, sur lui, el' ne s'est penchée…
Pour une putain, il l'a prise,
Le femme en elle, ignorée.
Comme un bandit, en elle, entré,
En voleur, il en est reparti.
Mais sur elle aucune emprise
Jamais, il ne pourra posséder.
Son âme puissante débridée,
Au diable impose la sortie.
Tel un roc, dans son corps, dans son cœur,
Toujours, son diamant pur demeure,
Comme inébranlable honneur.
Alors, pleurs, honte ou peurs meurent.
Et même uniquement parée,
De sa naturelle nudité,
Restent solidement amarrées,
Sa fierté, jointe à sa dignité.
Si elle peut sembler écorchée,
Aux yeux de son bourreau satisfait,
C'est ici entière vanité.
Car au final, il n'a arraché,
Que le reflet presque trop parfait,
De son humaine féminité.