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Par lovelyfotos, le 01.01.2011

**** joyeux noël..**** ?? ?????????????? ????????? ???? ?????????????? ??????? ?????? ?????????????? ????? ..
Par lovelyfotos, le 24.12.2010

....bonne et très heureuse soirée °°°° ???? ?`•.¸¸. ??••• ??••(¯` ¯)?(?)(?)? •••???`. ..??? ???*`•mer
Par lovelyfotos, le 19.12.2010

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Par lovelyfotos, le 14.12.2010

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Par lovelyfotos, le 08.12.2010

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Date de création : 07.09.2009
Dernière mise à jour : 09.01.2010
13 articles


La vie humaine

L'au-delà du sommeil

Publié le 08/01/2010 à 20:27 par mercure Tags : champ de coquelicots
L'au-delà du sommeil

Angoisse quand tu me prends,

M'empêchant de respirer

Dans un étau oppressée,

Emprisonnée je me sens.

 

Mes poumons vides brûlent,

Mon âme incarcérée hurle,

Pour s'expurger de la peur,

Et faire taire douleur.

 

Quand de l'œil exorbité,

Perlent des larmes de sang,

Lacérant mes joues creusées,

Elles s'évanouissent dans temps.

 

L'air en moi ne rentre plus,

Suffoquant, je suis perdue,

D'un coup mon cœur s'emballe,

Me rendant soudain pâle.

 

Alors drôle sensation,

Pieds ne touchant plus terre,

Je tombe en arrière,

M'écroule en confusion.

 

Si je reste consciente

Du monde qui m'entoure,

Je sombre, course lente,

Dans nuage de bourre.

 

Tout me parait si lointain,

Chaque bruit est étouffé,

Les images déformées,

A travers un filtre teint.

 

Peut-être suis-je morte ?

De cette vie expulsée ?

N'observant que le reflet

Des sens en cohorte.

 

La panique m'envahie,

Pour ce que je n'ai pas dit,

Quand ma famille tant aimée,

S'impose à mes pensées.

 

Enfin, j'aperçois mon corps,

Froid, sous mes yeux allongé,

Sur moi un ange penché,

Me couvre de poussière d'or.

 

J'ai vu, Ange du bonheur,

Au fond de tes yeux rieurs,

Amour, paix, sérénité,

Irradier de pureté.

 

Un suc doux couleur de miel,

S'écoule dans mes veines,

Limant toutes mes peines,

M'élevant vers dieu du ciel.

 

Le bien-être me gagne,

Un sourire déposé,

Sur visage apaisé,

Libéré de ma hargne.

 

Je goûte le velouté,

De nouvelle liberté.

Mon âme mise à nue,

A l'extase parvenue.

 

Je quitte l'humanité,

Sous la clameur divine,

De candeur auréolée,

Bercée par chœurs matines.

 

Ambiance opaline,

Fusions des sons cristallins,

Devant moi se dessine,

L'infini de mon chemin.

Régénération

Publié le 06/12/2009 à 19:10 par mercure Tags : le baiser de rodin remy trotereau le cri re rodin les amants de canova
Régénération

 

Petit être torturé qui porte ta croix,

Témoin ensanglantée de tes fautes passées,

Du monde des ténèbres tu surgis parfois,

Mais, tu erres, perdu, aux yeux des dieux fâchés.

 

Les miasmes de l'enfer te collent à la peau,

Les cris des condamnés griffent tes oreilles,

Jamais, plus jamais, tu n'as entendu de mots

Couleur suave, perlés, chaleur vermeille.

 

Tu espères te racheter par souffrances,

Endurer ton lourd fardeau couvert d'épines,

Pénétrant insidieusement ton échine,

Te courbant sous le poids de ta repentance.

 

Mais c'est d'autres défis qu'il te faut relever,

Petit être torturé de l'humanité,

Si de cet exil tu veux être ramené,

Par tes pairs ou tes frèr' qui t'auraient pardonnés.

 

C'est bien de l'Amour dont il va être question.

Amour sain qui seul mérite absolution.

Il fleurit dans l'esprit, se diffuse au cœur

Puis explose dans l'union des corps, pur bonheur.

 

Tu n'y as vu jusqu'alors que plaisir de chair',

Niant l'âme, la femme, en ta partenair',

Fermant là les portes de l'extase à deux,

Ne laissant libre cours qu'à ton désir fiévreux.

 

Pour te racheter face aux dieux courroucés,

En être pourvoyeur d'Amour et sentiments,

Ici et à jamais tu dois te transformer.

Etoile pure, tu brilles dans firmament.

 

Alors, tu connaitras la véritable joie

Du plaisir partagé qui s'écoule en toi,

Né de la vraie fusion de deux êtres, lestes,

Te conduisant jusqu'à la voûte céleste.

Blessure enfouie

Publié le 06/12/2009 à 15:08 par mercure Tags : station de ski laguiole paysage neige aubrac
Blessure enfouie

 

A force de blessures,

Ecorchant ton cœur d'enfant,

C'est couvert de meurtrissures,

Que tu traverses les ans.

 

Emporté par les tourments,

De vies d'adultes, violents,

Tu as fui la souffrance,

En adoptant méfiance.

 

Un jour, ton Eden se présentera à toi.

Sous cape invisible, il apparaitra.

Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.

Sinon, déçu à jamais il s'envolera.

Il te faut pour cela garder l'esprit ouvert,

Non voir le monde de ton imaginaire,

A travers le filtre opaque de la peur,

Qui t'isole de la vie, l'amour, du bonheur.

 

Souvent par aveuglement,

Tu fais l'environnement,

Aussi noir, cruel, dément,

Qu'un monstre pénétrant.

 

Puis craignant d'être mené,

Par la puissance d'aimer,

Tu freines tes sentiments,

Liberté, passion, néant.

 

Un jour, ton Eden se présentera à toi.

Sous cape invisible, il apparaitra.

Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.

Sinon, déçu à jamais il s'envolera.

Il te faut apprendre à donner confiance,

Cloîtrer ton passé au fond de ta conscience,

Reconnaître la main qui peut t'être tendue,

Par amour simplement, sans retour attendu.

 

Sache, homme de mon cœur,

Que seules tes qualités,

A ton aura fusionnées,

Etaient voie de mon bonheur.

 

Et nul autre intérêt,

N'a propulsé mon âme,

Animée par la flamme,

Dans tes bras sur moi posés.

 

Un jour, ton Eden se présentera à toi.

Sous cape invisible, il apparaitra.

Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.

Sinon, déçu à jamais il s'envolera.

Je n'étais pas cette princesse espérée,

De tes mirages je voulais te préserver,

Mais une crevasse entre nous s'est creusée,

Glaciale, profonde, impossibl'à combler.

 

Par delà mes suppliques,

Maintes fois réitérées,

Tu t'es toujours refusé,

De donner la réplique.

 

Dans silence enfermé,

Des films imaginés,

Tu m'a couvert d'un masque,

Aux contours bien fantasques.

 

Si un jour ton Eden se présente à toi,

Sous cape invisible, il apparaitra.

Tiens-toi prêt pour l'accueillir comme il se doit.

Sinon, déçu à jamais il s'envolera.

Accorde lui patience, considération.

Ouvre en grand tes bras qu'il vienne s'y lover,

Laisse fondre glace et exploser passion,

Bloque l'esprit malin sans cesse ravivé

Qui réveille tes angoisses intérieures

T'interdisant d'aimer et lacérant ton cœur.

Ode à pure création de l'esprit

Publié le 13/11/2009 à 23:37 par mercure Tags : fleur hibiscus
Ode à pure création de l'esprit

Quand le cœur et l'esprit,

Qui se libèrent enfin,

Font ce qu'ils ont appris,

A écrire le mot Fin.

 

Du fossé existant

Entre eux, elle a compris

L'ampleur, et elle sourit

Libérée des tourments.

 

La flamme consumée

De son cœur renaissant,

Recommence à brûler

Bercée de mille chants.

 

Elle sait maintenant,

Appris à ses dépens,

L'union de deux êtres

D'esprits, trop différents,

A l'aube peut-être,

Imperceptiblement,

Ouvre les fenêtres

D'un avenir aimant.

 

Des chants des sirènes

Seuls, nait ce miracle…

Alors à l'attention

Les oreilles prêtons.

Dires des oracles :

Gare à la haine !

A bord des navires

Sur vagues de l'ire.

 

Car au crépuscule,

Cède l'opercule

Qui à la conscience

Imposait confiance

 

Amour est chimère.

Et à sa mort, l'obscur

D'êtres blessés erre.

Pour qui n'en a cure…

 

Et l'indifférence

Ou le mépris dansent,

Avec chaque pensée

De l'esprit tourmenté.

 

Le voile des tares

Par instinct de survie,

Coiffe en fanfare

Le nouvel ennemi

Du cœur inassouvi

Qui pleure son ami.

 

Honorable Raison

Verrouille ces portes !

Qu'Amour propre meurtri

Pousse à l'infini

Bloquant la cohorte

Des bonheurs de saison.

 

Alors en la mémoire,

Les beaux souvenirs,

Y trouvent lovés

L'image Amitié.

Deuil d'une histoire douloureuse nourrie d'incompréhension

Publié le 11/11/2009 à 02:25 par mercure Tags : ombres passants
Deuil d'une histoire douloureuse nourrie d'incompréhension

L'homme, dans toute sa virilité,

Avait littéralement refusé,

Que sa femme libérée, ne s'enfuit

De la place, par ses soins, établie.

 

Jamais, elle ne l'a laissé entrer,

En profondeur, dans son jardin secret.

Ainsi, entière elle est partie,

Avec unis, dignité et esprit.

 

Cette négation dans la présence,

Virtuelle et spirituelle,

Très vite, s'est imposée à elle,

Dès les aurores de leur romance.

 

Elle ne lui a offert en prime,

Qu'une image, par lui seul, forgée

Qui en rien n'est la réalité,

Mais assurait son pouvoir de frime.

 

C'est ainsi que l'homme battu, se rend.

Sur elle sans pouvoir, il a compris

Ses limites, se redresse, pourfend,

Et sans appel aucun, la répudie.

 

N'ayant rien d'autre à lui reprocher,

Que son manque de flexibilité,

Soumission, silence, dépendance,

Il refuse la moindre défense.

 

Car éprise d'absolue justice,

Elle dénie l'unilatéralité.

Comme elle revient à la réalité,

Prend la parole avec délice.

 

Oui ! Elle l'aimait avec passion !

Mais il n'y avait aucune fusion.

Et cela, tous les deux, ils le savaient,

Mais personne n'osait se l'avouer.

 

La fuite par l'esprit, de son âme,

Ne laissant à son corps au petit jour,

Qu'un souvenir de cette nuit d'amour,

Fut poussée au fond d'elle par sa flamme…

 

Qui brillait seule, sans compagne.

L'homme, par peur de brûler ses ailes,

A refusé de se donner à elle,

Délaissant le sommet des montagnes.

 

Dans sa froideur pour toujours retranché,

Son personnage forgé seul présent,

Il lui a signifié d'un air absent,

Jamais ! il n'avait eu de sentiments.

Blessée au plus profond de son être,

Mais portée par son âme violemment,

Fière, elle a sourit sans paraître,

Et Jamais plus, sur lui, el' ne s'est penchée…

Homme vaincu, homme perdu

Publié le 26/10/2009 à 23:45 par mercure Tags : gouttes rosée
Homme vaincu, homme perdu

Pour une putain, il l'a prise,

Le femme en elle, ignorée.

Comme un bandit, en elle, entré,

En voleur, il en est reparti.

Mais sur elle aucune emprise

Jamais, il ne pourra posséder.

Son âme puissante débridée,

Au diable impose la sortie.

 

Tel un roc, dans son corps, dans son cœur,

Toujours, son diamant pur demeure,

Comme inébranlable honneur.

Alors, pleurs, honte ou peurs meurent.

 

Et même uniquement parée,

De sa naturelle nudité,

Restent solidement amarrées,

Sa fierté, jointe à sa dignité.

 

Si elle peut sembler écorchée,

Aux yeux de son bourreau satisfait,

C'est ici entière vanité.

Car au final, il n'a arraché,

Que le reflet presque trop parfait,

De son humaine féminité.